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La ventilation avant l'apnée


La méthode de ventilation préparatoire à l'apnée est personnelle à chaque individu. Elle permet de récupérer d’une apnée précédente et préparer la suivante. Elle doit permettre dans des conditions de sécurité tout en conservant l’état de relâchement, et sans déficit énergétique de rejeter le maximum de CO2 et d’emmagasiner l’O2 nécessaire à l’objectif.

Voici un exemple :

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RECUPERATION

Elle permet de récupérer d’une apnée précédente, le corps est détendu, la respiration calme, non exagérée et régulière de l’ordre de 15 cycles par minute durant les quelques minutes nécessaires pour retrouver un pouls normal et l’énergie suffisante, et d’ une durée au minimum double de l’apnée.

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RELAXATION
Cette phase permet de retrouver l’état de relâchement musculaire et mental indispensables à une bonne ventilation. On reprendra les principes de relaxation déjà évoqués.
Cet état sera maintenu également pendant et après l’apnée. La respiration est calme et lente en insistant très légèrement sur l’expiration de façon évacuer l’air vicié et baisser son rythme cardiaque.
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ECHANGES GAZEUX
30 secondes environ avant l’immersion procéder à 2 à 3 mouvements amples, en insistant sur l’expiration à raison d’une durée d’inspiration (ex : 4-5 s) et le double d’expiration (ex : 8-10 s).
Cet instant et ce nombre permettent d’optimiser les échanges gazeux sans entrer dans une phase dangereuse d’hyperventilation, sans recharger les poumons d’air vicié et sans solliciter trop tôt le muscle du diaphragme gros consommateur d’O2.
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RETOUR AU CALME

Revenir dans une phase de respiration lente et calme pour retrouver une bradycardie, en insistant légèrement sur l’expiration.

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INSPIRATION
Au départ, expirer à fond avec relâchement musculaire et jouer de l’élasticité de la cage thoracique pour inspirer une dernière fois profondément bouche ouverte, tête en hyper extension de façon à libérer trachée et voies aériennes et épaules écartées pour ouvrir la cage thoracique.
L’amplitude de cette dernière dépend du type d’apnée à réaliser (ample si longue et légèrement retenue si répétitive). Chez le néophyte une trop forte amplitude peut au contraire occasionner un effort musculaire pénalisant, une gêne respiratoire, l’envie d’expirer et des sensations de malaise, aussi il faut l’adapter et s’y habituer progressivement.