Pseudanthias, Mirolabrichtys
Serranidae (Serrans)
Sous famille : Anthiinae
Genre : Pseudanthias et Mirolabrichthys
Espèce :
Pseudanthias squamipinnis
Couleurs communes, formes :Une barre oblique s'étend de la bouche en passant sous l'œil jusqu'à la nageoire pectorale. La paupière supérieure est de couleur lilas. Les femelles ont une couleur jaune orangée uniforme. Le mâle est orange à rouge, le 3ème voire 4eme rayon dur de sa nageoire dorsale est allongé, la caudale en forme de lyre est particulièrement développée. les mâles fonctionnels ont une teinte carminée Particularités :Le frai a lieu en hiver en Mer Rouge et en été au Japon
et sur la Grande Barrière. L’espèce est relativement
facile à acclimater |
Espèce : Pseudanthias
cooperi
Couleurs communes, formes :
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Espèce :
Mirolabrichthys tuka (ex Pseudanthias
tuka)
Couleurs communes, formes : Particularités : |
Espèce : Pseudanthias
pleurotaenia
Couleurs communes, formes : Particularités : |
Espèce :
Pseudanthias evansi
Couleurs communes, formes :Particularités :Affectionne les tombants sur des fonds de 10 à 30m moyennement ensoleillés
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Espèce : Mirolabrichthys dispar
Couleurs communes, formes :De couleur rose vif, les pectorales sont très développées, la caudale en queue d’hirondelle se termine par deux taches jaunes. La femelle peut afficher un dégradé de jaune-orange sur le dessus et lavande pâle à blanc sur le dessous. Lors de la métamorphose en mâle la taille augmente, la nageoire dorsale devient rouge vif, les nageoires ventrales s’allongent, et les ovaires se transforment en testicules. Particularités :Les Dispar font partie des moins difficiles des Anthias. |
Comportement et maintenance
La sous famille Anthiinae dénombre plus de 80 espèces Anthias, Holanthias, Dactylanthias dont plus de 70 Pseudanthias. Leur spectacle s’éparpillant par centaines sur les crêtes récifales est toujours inoubliable, certaines espèces affectionnent les tombants et parfois les zones profondes. Le bac devrait comporter un surplomb au sommet duquel sous une lumière vive à moyenne selon l’espèce le banc aimera se rassembler, les colonies de coraux et de nombreuses cachettes serviront de refuge en cas de danger et pour y passer la nuit.
Les Anthias ne présentent pas de risque pour les invertébrés ni d’agressivité envers les autres poissons, leurs relations intra spécifiques sont bonnes sauf en période de frai ou lors de l’introduction de plusieurs mâles dominants. On évitera bien entendu les poissons prédateurs. L’organisation sociale en harems est une caractéristique des Anthias. Dans la nature, une femelle se transforme en mâle dès que le groupe dépasse 10 individus. En aquarium l’acclimatation sera facilitée en associant environ 8 Anthias, après quelques jours d'acclimatation une femelle doit se métamorphoser pour devenir le mâle géniteur et dominant du harem.
Planctophages ils évoluent dans le courant en quête perpétuelle de nourriture. Un banc d’une dizaine d’individus nécessite pour évoluer librement un aquarium de plus de 500 litres bien brassé et une qualité d’eau irréprochable. Leur besoin en nourriture est une contrainte qui impose de bien réfléchir avant l’acquisition d’individus. En effet la nourriture sera variée et distribuée en petite quantité plusieurs fois par jour. Certaine espèces plus délicates nécessitent une acclimatation avec des petits crustacés planctoniques (mysis, amphipodes, krill broyé, plancton rouge), moules, œufs de poisson, aliments congelés et parfois vivants comme des artémias enrichis aux vitamines, daphnies, larves de moustiques. Acclimatés les Anthias apprécieront des aliments surgelés ou en paillettes lyophilisées.
Reproduction
Hermaphrodites protogynes (femelles, ils peuvent devenir mâle). La parade
nuptiale débute au crépuscule, les mâles se tiennent au
dessus du banc de femelles en formant toutes nageoires déployées
des trajectoires de haut en bas jusqu’à ce que l’une d’entre
elle le rejoigne pour réaliser une remontée durant laquelle ovules
et laitance sont libérés. Le mâle fraie successivement avec
plusieurs femelles tandis que la femelle ne fraie qu'une fois.
En aquarium on ne connaît pas de cas de reproduction.
Mon expérience
5 Pseudanthias cooperi juvéniles de 6cm ont été introduits, leur aisance est des plus variables, certains s'alimentent d'artémias, de mysis, oeuf de homard congelés, tandis qu'un spécimen beaucoup plus craintif restera en retrait du banc et refusera la presque totalité de ce qui lui est proposé, il disparaîtra les jours suivants. La cohabitation avec les Chromis Planctophages est parfaite même si les Pseudanthias sont moins rapides à se nourrir. Très vifs et probablement par émulation après un mois ils acceptent une nourriture assez variée soit congelée artémias, oeufs de homard, mysis, huîtres, moules, coques ou bien sèche finement broyée comme les cyclop-eeze , flocons et même des fins granulés pour discus ce qui laisse la possibilité de nourrir au distributeur en cas d'absence. Plus tard un nouveau spécimen en bonne forme sera introduit, il sera admis sans problème dans le banc. Il semble que l'état de santé à l'introduction soit primordial pour l'acclimatation des premiers jours.
Les P. cooperi vivent en général en haut d'un surplomb de façon autonome, mais il arrive épisodiquement qu'ils se regroupent dans la journée en un banc serré à d'autres endroits du bac, sans explication à ce jour.
P. Cooperi déparasitée |
P. Cooperi prostrés sur le sable |
Après 10 mois 2 spécimens ont grossi plus vite que les autres,
sans présenter pour l'instant de patron différent. La situation a ensuite décliné au fil des mois. Chaque P. Cooperi, s'est isolée progressivement, dans un trou, sur le fond du bac, ni inquiétées par les autres congénère, ni stressé, leur isolement s'est traduit par un comportement apathique, sans désir de se nourrir et au fil des semaines, la perte d'énergie aidant je les ai vues disparaître les unes après les autres, le spécimen dominateur en dernier, jusqu'à disparition totale de ce banc qui me paraissant au départ très actif. Je n'ai malheureusement pas d'explication valable à ces disparitions en chaîne. Peut être un parasite puisque certains d'entreux eux se pmr^^etéaient à un déparasitage de la par des L. amboinensis, peut être auss, moins probablement, une carence dans la nourriture qui contenait pourtant vitamines, nory et une variété d'algues, poissons et crustacés et bivalves, sachant que ce type de Pseudanthias se maintiennenent plutôt dans des bacs similaires.
Références :
Atlas de l'Aquarium marin
Fishbase
Lexique
Meerwasser
Anthias Imposters ! - The Genus Pseudanthias Part
I, Part
II - Reef keeping